Les DNA et L’Alsace ont consacré un article à Régis et Léo Kientzler, les torréfacteurs de Bergheim. Avec des cafés à découvrir chez Cœur Paysan Colmar. 

Régis et Léo Kientzler, dans leur atelier de torréfaction. Photo DNA-L’Alsace

Le journal régional est allé à la rencontre des Kientzler père et son fils sur la route des Vins à Bergheim. C’est là, dans une ancienne chèvrerie, qu’ils torréfient leurs Cafés T’Heim depuis cinq ans.

« Le rêve serait qu’on achète du café comme on achète du vin, avec la même réflexion », confie Léo, le fils, au journaliste. Les graines arrivent en sacs de toile de jute en direct de fermes d’Éthiopie, du Mexique, d’Inde, de Papouasie, du Congo, du Vietnam… De l’arabica, principalement.

La micro entreprise lancée il y a cinq ans par Régis, le père, s’est fait SAS (Société par actions simplifiée), rappelle le journal. La petite entreprise s’est développée dans la maison familiale. Elle alimente aujourd’hui restaurants et épiceries dans le Centre Alsace, mais aussi des particuliers quand le père et le fils font les marchés. « Jusqu’à la dernière guerre, il y avait un torréfacteur à Bergheim », rappelle Régis.

« Léo et Régis se sont formés à la torréfaction, passant même le diplôme. Régis Kienztler travaillait déjà dans le café. Son fils a mis à profit ses études de commerce et marketing pour l’épauler. Dans l’ancienne chèvrerie, la machine à torréfier a grandi aussi, ses 200° chauffant 15 kilos de graines jusqu’à la réaction Maillard, « quand les sucs et amidons se caramélisent », simplifie Régis qui guette « la craque », l’instant où « la graine s’ouvre, crépite ». »

Leur crédo? De « petites quantités », pour proposer « une fraîcheur optimale ».

« Oku » des Hauts Plateaux du Cameroun, « Bada Budan Giri » d’Inde, « Sidamo », un moka d’Ethiopie, « Tapachula » du Mexique, « Marcala » du Honduras… Autant de cafés à découvrir chez Cœur Paysan Colmar. 

Lire l’article complet dans les DNA ou dans L’Alsace.